top of page

Serpent

instagram.png

Jour

Scène

Samedi

Scène du Château

Ils avancent à bas bruit, sournois et menaçants comme cette époque incertaine. Les morsures, multiples, n’en seront que plus terribles. Celle des guitares qui cisaillent méthodiquement l’espace, celle d’une rythmique qui tranche à vif, et cette voix convulsive, belliqueuse, qui ne lâchera le morceaux qu’une fois vaincu, exsangue, au terme d’un assaut éclair. Post-punk, post-funk et post-moderne, Serpent déchiquette aussi les étiquettes, et ce premier EP sans sommation porte un nom de manifeste : Time for a rethink (Il est temps de repenser). Remise à zéro, tabula rasa, reboot de la machine, certains parmi ces cinq assaillants étaient en recherche d’une pulsion primitive, animale, reptilienne comme on le dit du cerveau lorsqu’il ne fonctionne qu’à l’instinct

bottom of page